Dans la tête de P-F BERTRAND

PLUS DRÔLE QUE NAVARRO

Comme j’ai raté quelques épisodes, j’avoue que je m’en mords les dents ! Je veux parler de la cultissime saison 1 de la série de France 2 « Fais pas ci, fais pas ça ».
Franchement, j’avais entendu parler du projet dans la presse pro et j’étais plus que sceptique… Celui-ci semblait avoir été directement photocopié du « redoutable» concept de l’émission de M6 « On a échangé nos mamans ». Sauf que dans cette série de fiction, on n’a rien échangé, mais on suit avec délectation - à travers une pseudo émission de télé-réalité - les réactions consternantes de deux couples de classe moyenne aux prises avec leur progéniture. Et le résultat est tout à fait réjouissant ! Pourquoi ?! Comme à chaque fois qu’une série ou qu’un film est réussi à ce point, il est très difficile de démêler le very good du très bon, car que ce soient les dialogues, la mise en scène, le montage, ou le jeu des comédiens : tout est perfect ! Avec quand même une mention spéciale à l’incroyable Valérie Bonneton, sublime en « maman bourgeoise mais cinglée » ! A l’arrivée, une amusante et intelligente série, parfaitement dans l’air du temps, et qui mine de rien, en raconte beaucoup sur les relations parents-enfants en 2007.
Si malgré tous mes efforts, je ne suis pas parvenu à vous scotcher devant France 2 samedi prochain à 19h05 (ou sur France 4 qui rediffuse toute la série le mardi à 20h40) ; et bien c’est que je n’aurais jamais pu devenir journaliste à Télé Z et ça, c’est triste…

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TRUC DE SCÉNARISTE N°1 : MULTIPLIEZ VOS IDÉES !

J’ai toujours été passionné par tout ce qui touche au phénomène des idées : je me suis ainsi procuré un ouvrage très intéressant intitulé « MULTIPLIEZ VOS IDÉES ».
Le principe de base est à la fois particulièrement simple et ludique : dans le livre, est inclus un très joli jeu de cartes de 7 familles. Chaque carte représente un personnage bien distinct (par exemple le Pirate, le Sage, le Chat, etc…) illustré de différentes façons, à travers un dessin mais aussi une définition, une citation, une question et une suggestion.

Pour donc "multipliez Vos idées", il s’agit simplement de tirer quelques unes de ces cartes et d’écouter ce que chacun des personnages aura à vous transmettre sur la question qui vous préoccupe que ce soit un obstacle d’ordre professionnel, un souci personnel, un défi créatif, etc…

C’est un peu comme si – face à un problème – vous n’étiez plus seul réfléchir mais que vous aviez 36 amis prêts à vous aider ! Plutôt enthousiasmant !
Et il y a un côté extrêmement ludique à tirer au sort ces personnages et à se laisser guider par leur personnalité, leur caractère et leur expérience.

Mais au lieu de discourir, passons à l’action ! Je vais prendre un sujet simple mais qui me tient à coeur actuellement : "Comment augmenter le nombre de visiteurs sur mon blog ?!"
Je vais tirer au sort 5 personnages auxquels je vais demander de me donner immédiatement  au moins deux conseils chacun :

LA GRAND–MERE (Famille « Proches »)
L’essence de ce personnage se traduit par l’attention aux autres et la générosité.

- personnaliser au maximum les invitations à découvrir le blog (et donc éviter de faire des E-Mails groupés pour avertir de l’existence de ce blog mais au contraire de
- Offrir parfois des cadeaux à mes visiteurs.
- Concevoir le site et accueillir tous ceux qui s’y rendent régulièrement comme si l’on formait une véritable famille…

LE SAGE (Famille « Tempéraments »)
Ce personnage incarne avant tout l’intégrité et l’écoute.

- Écouter ce que disent de mon site les visiteurs et l’ajuster en fonction.
- Proposer aux visiteurs intéressés d’écrire un scénario à plusieurs, en direct sur le blog.

L’ÉLÉPHANT (Famille « Animaux »)
Il se caractérise par la force et la puissance.

- Me lancer énergiquement dans une puissante campagne de marketing pour faire connaître mon site. (Et proposer de façon intensive des échanges de liens.)
- Frapper un grand coup (un buzz !) en créant une mini série de fiction à mettre en ligne sur mon blog.

DYONISOS (Famille « Dieux Grecs »)
Il est avant tout un joyeux fêtard, amoureux de la musique et de la vigne.

- Organiser une joyeuse soirée chez moi pour fêter mon 10 millième visiteur ou mon centième article, ou ma première année d’existence sur le net ou les trois !
- Créer l’événement en invitant à déjeuner la centième personne m’ayant laisser un commentaire !
- Mettre une musique d’accueil sur le blog, le rendant ainsi plus attractif.

LE PIRATE (Famille « Métiers »)
Voyageur intrépide, il n’a peur de rien et surtout pas de s’affranchir des règles…

- Contacter sans complexe les producteurs les plus importants et les informer de l’existence de mon blog.
- Faire traduire mon blog en Anglais et lui donner ainsi une audience internationale.

That’s all folks !
Bien sûr toutes ces idées ne sont pas forcément applicables ni judicieuses, mais certaines oui ! Et l’ouvrage explique d’ailleurs également comment faire le tri parmi toutes les idées recueillies.
Même si les cartes (à découper) sont incluses dans le livre, on peut aussi acheter séparément ce « jeu des 7 familles créatives », ce que je vous recommande car le jeu est ainsi beaucoup plus agréable à manipuler et comme le Plaisir est justement le Père de la Créativité… « Et la Mère ?! » me direz-vous : je dirais l’Envie… (C'est beau comme du Frédéric Mitterrand !)

Enfin, un blog est consacré à cet ouvrage : il vous suffit de cliquer LÀ ou ICI ou peut-être LÀ-BAS... (Allez, je vous aide, le lien ne commence pas par la lettre "L":)

TÊTES D'AFFICHE

                     

TOUS DERRIERE ET LUI DEVANT

" Lorsque je croise un homme presque chauve, avec les cheveux longs derrière sur la nuque, je me dis toujours : en voilà un qui a vraiment sa jeunesse derrière lui..."

P-F

AVEZ-VOUS DEJÀ PHOTOGRAPHIÉ UN FANTÔME ?! MOI OUI…

Vendredi soir, nous pressons le pas dans la rue de Tilsit pour nous rendre au cinéma Mac Mahon où se joue le film de Robert WISE « LA MAISON DU DIABLE ». Je suis inquiet car la séance va commencer sous peu - comme tous les accrocs au cinéma, je ne supporte pas de rater un seul photogramme d’un film - et surtout j’ai bien peur que le film affiche COMPLET ! Nous entrons dans la salle et je découvre, stupéfait, qu’elle est plus vide qu’une remarque d'Ariane MASSENET ! Mon fils, amusé par la situation, exprime l’envie de prendre une photo avec son portable de la salle toute entière, avec moi au beau milieu, seul spectateur !

Aussitôt dit aussitôt fait, mon fils prend la photo : Et c’est alors que nous découvrons, stupéfaits, sur l’écran du mobile, assise au premier rang… une silhouette humaine ! (Alors que - je le répète - la salle était donc vide, exceptée, mon fils et moi !)
Bien sûr la photo est de qualité exécrable, bien sûr pour l’instant, je ne peux pas certifié à 100% qu’il y a quelqu'un sur la photo ; en même temps, il semble bien que… Bien sûr, il m’arrive de franchir parfois la ligne jaune dans ce blog, notamment dans la catégorie « Des mondes parallèles », à laquelle, vous l’aurez noté, n’appartient pas ce post ; et donc je vous demande de bien vouloir croire à cette histoire incroyable !

Je ne manquerai pas de vous donner des informations dès que j’aurais pu - enfin - mettre cette photo sur mon ordi et donc agrandir la photo. N’est-ce pas extraordinaire d’aller voir un film de fantômes et d’en apercevoir opportunément un, juste avant la séance ? Voilà peut-être, plus fort que le son THX et la 3D, le cinéma d’après-demain qui ira surprendre le spectateur, non pas seulement sur l’écran, mais jusque dans sa propre existence...

MEME S'IL A SON PERMIS...

" On dit qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs.
De même, évitez de mettre un bœuf au volant d’un tracteur."

P-F

GUILLAUME C. A BIEN DU TRACAS

Guillaume CANET fait la couverture du dernier numéro du magazine « Psychologies » avec ce titre en forme de SOS : « Je n’arrive pas à me satisfaire du succès. »

Et bien mon Guillaume, je te plains : car maladroit (et malchanceux !) comme tu l'es, tu ne parviens pas à goûter -ne serait-ce qu’un peu- au parfum si singulier de l’Échec !
Donc pas étonnant que, baignant dans le Succès jusqu’au cou, tu galères grave...

SON MARI EST TOUT A FAIT A DROITE SUR L'AFFICHE

BONNE NOUVELLE : JE SUIS CON...

D'humeur parfaitement joyeuse, flânant sur le Net en toute quiétude, je tombe sur cette citation de Michel Boujenah qui, de la façon la plus brutale, remet en question jusqu'aux fondements de ma personnalité et de mon ego ! Mais comme dirait la Rachida, "je vous fais juges" :

" L'humour drôle naïf, c'est quand on se fait passer pour un con et que ça fait rire tellement on est con. Généralement, ça marche que quand on est vraiment con."

Moi qui pratique et depuis des années (!), cet "humour drôle naïf", parfois avec un certain succès, je réalise aujourd'hui enfin qui je suis...
Et pour corroborer ce fait désormais avéré, je sais d'expérience que les cons sont justement les seuls à ne pas savoir qu'ils le sont : il était donc logique que je fusse le seul à l'ignorer !

Dont acte. Maintenant, qu'est-ce que je peux y faire ?! Probablement rien...
La bonne nouvelle, c'est que je sais désormais le pourquoi de toutes ces invitations à dîner...

MA VIE, MON OEUVRE, ENFIN JE CROIS... (1/6)

Puisque c’est today mon anniversaire, un tout petit peu à la demande générale mais beaucoup parce que ça me transporte de joie : j’ai décidé de vous livrer le premier volet de mon autobiographie, globalement assez mouvementée…
Mais commençons par le commencement, c’est à dire précisément par le début :

« Je suis né et c’est tant mieux ! Mon père était chercheur d’or en Alaska, tandis que ma mère officiait en tant que femme de ménage - française -  à Lisbonne. A l’époque, en France, toutes les femmes de ménage étant portugaises, ma mère avait astucieusement pensé qu’il devait y avoir au Portugal une offre pléthorique quant à son savoir-faire et elle avait raison…

Mais mon arrivée allait bouleverser ce bel ordonnancement. Ma mère, accroc au Cif ammoniacal et au fer à repasser Calor n’envisageait pas d’arrêter de travailler et elle demanda logiquement à mon père de venir chercher de l’or au Portugal.
Dans un premier temps, il n’y vit pas d’inconvénient jusqu’au moment où il s’aperçut qu’il venait tout juste de commander à l’imprimeur 500 cartes de visite : « Conrad BERTRAND - Chercheur d’Or en ALASKA ». 
Trop tard, donc ! Mon père proposa à ma mère de venir faire le ménage en Alaska mais lorsqu’elle débarqua, son flacon de Cif à la main, tout lui paru tellement immaculé, qu’elle se sentit franchement inutile, nous fit une grosse déprime et finit par repartir à Lisbonne en patinette…

Mes parents divorcèrent par consentement mutuel et décidèrent – logiquement - de me confier à mon père, estimant qu’auprès de ma mère, un accident domestique pouvait toujours arriver, sans parler du fait que les étés à Lisbonne sont quand même assez chauds.

Mon père ne prit pas conscience tout de suite de la difficulté de concilier sa vie de chercheur d’or avec la garde d’un bébé de trois mois… Au début tout se passa bien : après avoir envisagé de me faire garder par un couple de louves lesbiennes - finalement hors de prix - mon père me confia à un gentil couple de Grizzly qui ne pouvait pas avoir d’enfants. Au début tout se passa formidablement bien, mises à part les griffures sur mes fesses, dont je garde encore aujourd’hui la trace, mais essayez donc de changer une couche avec au bout des doigts des griffes de cinq centimètres et vous verrez ! Mais mon père se douta de quelque chose lorsque le couple se mit à refuser peu à peu les fameux C.E.S.U (Chèques Emploi Service Universel), déjà très en vogue à l’époque en Alaska.

Au bout de quelques mois, l’affection des Grizzly pour l’adorable bébé que j’étais se fit un peu plus intense encore… Et il n’était pas rare que mon père doive négocier ferme pour pouvoir enfin, le soir venu, récupérer son fils. Le ton monta. Le couple de Grizzly, d’après le rapport de l’assistante sociale du coin, ne voulait plus me laisser partir et se mettait dans des rages folles lorsque désormais, mon père s’approchait de la tanière. J’ai oublié de vous préciser que mes deux nounous faisaient, à eux d’eux, près de 700 kg de colère…
Même si je leur étais donc très attaché, mon père ne vit pas d’autre solution que de leur mettre à chacun une cartouche de fusil entre les deux yeux. Toujours inventif, il me fabriqua, avec la peau de la femelle, un tapis d’éveil dont je profitai grandement.
Côté boulot, Mon père commençait un peu à craquer. D’une part, à l’époque, les chercheurs d’or - donc travailleurs indépendants – n’avaient toujours pas droit aux RTT et surtout, cela faisait sept ans qu’il cherchait de l’or sans la moindre once de succès (et réciproquement !). A ce jour, il avait simplement déniché un bouchon à vis métallique de «Perrier» et aussi une dent en or, ayant peut-être  appartenu à Eric ROHMER : Il était donc en négo pour la revendre aux « Cahiers du Cinéma » mais c’était pas gagné !

Mon père se découragea tout à fait car un jour, il entendit la charcutière dire à l'une de ses clientes qu’« en Alaska, il n’y a quasiment que de la glace !». Mon père réalisa à quel point la remarque d’Ursula – la charcutière s’appelait ainsi – était pertinente. Et il se dit qu’il avait peut-être fait une erreur en choisissant l’Alaska : l’idéal, pour trouver de l’or, n’est-il pas de choisir une contrée où il n’y a quasiment… que de l’or ?! »

( A SUIVRE…)