Pour excuse, je peux dire, non sans une petite fierté passagère, qu’en ce moment, j’ai pas mal de projets sur le feu : je continue de tâcher d’œuvrer sur Scènes de Ménages, je démarre un projet de téléfilm avec Olivier Mikael (faut bien que je le flatte car l’animal a le vent en poupe, so…), je me lance dans la création de mon propre projet de sitcom (nom de code : "Ernest") ; enfin je réajuste une dizaine de synopsis pour la série d’un réalisateur rencontré au festival Scénaristes en Séries. Donc pas mal de mines à creuser et comme tout scénariste, j’y pense même quand j’y pense pas ! C’est qu’une partie de mes petits neurones oeuvrent en permanence sur les écritures du moment, voilà why je ne suis pas toujours très concentré sur ce que je fais.
Bref, hier soir, mon projet est de laver une poêle… (Je sais, ce début de récit vous semble consternant et le pire est à venir, heureusement, ce ne sera pas long.). Bref pour récurer cette poêle, je saisis donc le liquide vaisselle, bizarrement placée, non pas sur l’évier, mais sur le plan de travail. (Toujours aussi haletant, S. King n’a qu’a bien se tenir.). J’appuie bien fort sur le flacon rempli de dégraissant et deux belles giclées atterrissent dans mon récipient tout graisseux. Je m’apprête à l’asperger d’eau et à le frotter énergiquement lorsque je réalise que ce que j’ai pris pour le liquide vaisselle est en réalité une bouteille d’huile d’arachide : Le temps est peut-être venu de mettre un peu la pédale douce…