Le paradoxe est l’un des ressorts les plus payants en matière d’humour et de scénario. On le retrouve à peu près partout. Mais là, je comprends pas trop trop…
Le pitch de Cinéman en vaut pourtant bien d’autres : Un homme a le pouvoir de voyager de film en film et va croiser, au cours de cet improbable périple, la femme de ses rêves…
Observons cette affiche, basée donc sur le paradoxe : le problème c’est que le paradoxe, qu’on est censé trouver hilarant (ou au moins étonnant), semble bien faible. Ce type est donc prof de maths : et alors ?! En quoi est-ce surprenant ?! Dans l’absolu, un prof de maths a bien le droit de se rendre dans un parc d’aventures style « accro-branches » ou même dans la forêt de Fontainebleau et de se prendre pour Tarzan. Ce paradoxe n’en est donc pas un. Ce n’est pas drôle. Il ne donne pas envie de réserver une baby-sitter pour garder les enfants, d’aller chercher la voiture et de se taper les embouteillages, de faire la queue sous la pluie, ni de dire adieu à un billet de 20 Euros… Comble de malchance, si ça se trouve, y aura que des cônes pistache, et là pour le coup, la soirée sera un fiasco complet…
- Il est poursuivi par une bande de sauvages moyennageux, AVEC UNE CAFETIERE A PISTON A LA MAIN !
Un groupe d’amis fait tranquillement du canoë, mais ils sont POURSUIVIS PAR UN ÉNORME TYRANNOSAURE !Des beaux gosses : Heu… En fait, PAS DU TOUT !
Puisqu’on est dans l’humour paradoxal, voici un court dialogue de Luc de Brabandère qui me ravit :- C’est vous le nouveau ?
- Je ne sais pas, je viens d’arriver.
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