Bienvenue en Mongolie, sympathique pays différent de la Floride, où Tuya ne s’en sort pas !
Entre son mari invalide, ses deux mioches, ce connard de puits – bêtement situé à plusieurs dizaines de bornes du «sweat home» - les tempêtes de neige, les moutons qui n’ont aucun mais alors aucun sens de l’orientation, sans parler d’un voisin alcoolique, franchement relou et dynamitophile, qui adore se vautrer en moto sous les sabots de l’immense chameau poilu de la Miss ; et bien Tuya - sacrée belle plante soit dit en passant (hi ! hi ! hi !) - semble au bord de l’implosion, style à feuilleter bientôt les petites annonces de « Psychologies » afin de se choisir un coach en gestion du temps ! 
Et sans parler du thé au lait…
Oui, car comme si elle était déjà pas assez bookée ou peut-être parce qu’il y a plus de Coca dans le frigo ; Tuya prépare des litres et des litres de thé au lait, mais attention, ce thé brûlant et épais, elle le fait bouillir dans d’immenses marmites, même qu’elle adore le verser et le verser encore à l’aide d’une énorme louche… Bref, c’est pas trop un « tea time » à l’anglaise, et si one day, la Reine d’Angleterre – comme c’est probable – débarque chez Tuya afin de prendre une tasse de thé Lipton, quelque chose me dit que le responsable du protocole va avoir un peu de boulot…
Bref, elle s’en sort pas la louloute ! Alors elle a une idée… Il se trouve que peu de temps auparavant, elle a vu à l’UGC Cité Ciné « Le prix à payer ». Tout le monde se souvient, non pas de ce fleuron de la cinématographie française, mais de son slogan tout en poésie : « Pas de cul, pas de fric ! ».
Et Tuya, entre deux marmites de thé au lait, s’est mise à cogiter la parfaite symétrie de cette jolie formule pour en conclure que si : « il y avait cul, y avait donc fric… » C’est en partant de ce vertigineux postulat que Tuya met au point un ingénieux plan - en trois points - qui va lui permettre, en outre, de rafler l’Ours d’or au dernier festival de Berlin :
- 1 : Divorcer de son mari à la patte folle.
- 2 : Trouver un autre mari qui aura soit du fric, soit deux jambes pour pouvoir participer joyeusement à la corvée d’eau. Jusque-là , ça se tient à peu près…
En plus, comme la mignonne a l’avantage d’être peu fainéante, donc d’avoir probablement un corps tout en muscle (pas facile de mater sous ses 15 pulls !) et une bouche à rendre jalouse Angelina Jolie, on se dit que les prétendants vont se bousculer…
- 3 : Et c’est là que ça se complique : Tuya tient absolument à garder avec elle son mari estropié ! Oui, moi aussi, je pensais comme vous : peu farouche, la donzelle est donc adepte des parties à trois… En fait, il semble que non. On comprend pas trop les raisons de ce caprice. On imagine qu’elle aime son mari ou une connerie comme ça…
Bref, vous comprendrez aisément qu’avec un plan aussi foireux, Tuya avait bien entendu toutes les chances de sa vautrer et justement…
A part ça, j’ai trouvé ça plutôt vachement bien. Mais si vous y allez, prenez donc votre chapka et aussi une grande marmite de thé brûlant, car ça caille plutôt…
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