Mais non, rassurez-vous : je cherchais un titre provocateur alors j’ai pas trouvé mieux ! Quoique je trouve la situation assez amusante de celui qui ouvre son blog de façon solennelle pour le refermer dès le lendemain !
Puisqu’on tient là une idée réjouissante – si vous la trouvez nulle, allez donc vous amuser (!) sur le blog de Marc Esposito http://www.marc-esposito.com et si vous ne voyez pas de différence avec le mien, nous serons alors fâchés à vie - je vous propose d’essayer de poser quelques bases d’un tel personnage et peut-être même un début d’histoire :
Il s’agira d’un personnage probablement masculin - l’inconstance nous va tellement bien ! - qu’on appellera Vincent et qui a donc pour particularité de n’avoir aucune, mais alors aucune suite dans les idées…
A partir de là, l’exagération étant la mère de la comédie, je commence par pousser franchement cette tendance pour voir un peu ce que cela donne :
- Une scène d’ouverture nous présenterait notre héros, Vincent, au petit-déjeuner. Je visualise notre héros avec une petite trentaine, grand et plutôt beau gosse. Car si nous en faisons un petit chauve rachitique et avec de grosses lunettes, on sera moins surpris par son étrange comportement. Avec un physique avantageux, la situation de comédie sera crée autant de la part des actions désordonnées de notre héros que du regard éberlué de ceux qu’il va croiser.
Mais revenons à notre scène de petit-déj. : Vincent plonge sa petite cuillère dans le pot de confiture de fraise, l’étale sur sa tartine puis mord dedans. Soudain, son regard tombe sur le pot de confiture de rhubarbe… Vincent réfléchit un instant, hésite, finit sa bouchée avec presque dégoût. Soudain, dans une sorte de pulsion irrépressible et stupéfiante, il enlève rageusement ce qui reste de confiture de fraise de sa tartine puis, frénétique, la recouvre de confiture de rhubarbe !
- Plus tard, on le retrouve dans la rue, partant au travail, il porte un costume dépareillé et deux chaussures différentes… (Oui, je sais, c’est pas léger, léger, mais on essaie de voir un peu ce que ça donne !…)
- Au travail, même si ses collègues et sa hiérarchie sont toujours un peu étonnés par ses tenues vestimentaires, j’imagine que Vincent est un employé modèle : justement parce qu’il n’est qu’un employé à qui on dit toujours ce qu’il doit faire. Dans cette position de subordonné, Vincent voit alors son problème résolu. Son lieu de travail est donc le seul lieu où Vincent se sent en sécurité : On pourra imaginer tout un bloc de séquences où un jour, justement, alors que son chef est malade, Vincent devra faire face à des responsabilités et donc à des choix totalement insurmontables…
- On peut imaginer adjoindre à Vincent, le personnage de Marc, son seul ami, l’unique personne à connaître la gravité de la situation de Vincent et qui tente, vainement, de l’aider. A moins que Marc ne fasse en réalité semblant de lui venir en aide pour, en réalité, mieux tirer profit de l’état de Vincent : A creuser…
A SUIVRE…
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