Posté par Pierre-François BERTRAND le 13 mai 2015 dans Petites phrases dans ma tête | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Posté par Pierre-François BERTRAND le 08 septembre 2014 dans La vie secrète des affiches | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Posté par Pierre-François BERTRAND le 01 septembre 2014 dans Petites phrases dans ma tête | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Posté par Pierre-François BERTRAND le 11 juillet 2014 dans La vie secrète des affiches | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L'un de mes grands coups de coeur, le mois dernier, au festival La Garenne Tout Court : un petit bijou à déguster et sans une ligne de dialogue...
Posté par Pierre-François BERTRAND le 23 juin 2014 dans Petites vidéos à déguster | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C’était pourtant un moment sympa…
Pour une fois, il faisait beau et une douce quiétude régnait dans l’appartement en cette fin d‘après-midi :
Un alléchant Brésil-Croatie allait ouvrir dans quelques heures la Coupe du Monde tandis que je réfléchissais, cool pépère derrière mon ordi, à quelques scènes sublimes, enfin je crois… lescript-jardinier.com, mon nouveau site, démarrait sous les meilleurs hospices, bref tout allait presque bien, j’étais à deux doigts du bonheur…
C’est alors que, occupée sagement à dessiner en face de moi, cette petite sournoise que j’ai pourtant moi-même conçue (en co-prod), il y a presque 7 ans, me balance sans somation :
- "Papa, pourquoi on existe ?!"
J’avoue que je suis resté sans voix… Je parvins in extremis à m’en sortir en bredouillant vaguement un pauvre truc style : "Ah mais ma chérie, c’est justement LA grande question et c’est à chacun d’y répondre, bla bla bla…"
Un peu plus tard, la petite friponne a cru bon de remettre le couvert :
- "Papa, qu’est-ce que tu préfères dans la vie ?!"
J’ai dévisagé ses jolis yeux et je lui ai répondu d’une voix tranquille :
- "Te regarder dormir…"
A son silence et à la façon qu’elle a eu de détourner la tête puis de se replonger dans son coloriage, j’ai senti qu’elle avait compris que j’avais été on ne peut plus sincère…
Posté par Pierre-François BERTRAND le 12 juin 2014 dans C'est ma vie, après tout ! | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Comme une sublime coïncidence, la veille de l’ouverture de mon tout nouveau site lescript-jardinier.com (les timides qui n’y sont pas encore allés, pressez-vous, merci…), mon cher village de La Garenne-Colombes organisait à 200 m de chez moi - bien sûr que cette précision métrique est essentielle ! - son premier festival de courts-métrages intitulé sobrement " La Garenne Tout Court ".
Double coup de chance car ce festival a de plus l’excellente idée de se positionner sur un créneau particulièrement intéressant, celui des films français et européens dits " indépendants ", c’est à dire soutenus ni par le CNC ni par une chaîne de télévision. Je me retrouve tout à fait dans ce parti pris, notamment sur mon nouveau site où je prends en exemple Catherine Ringer et sa rage de créer. (Voir en bas de la page). Je pars aussi du constat simpliste mais assumé que les " moins aidés " sont les plus motivés, donc souvent les plus talentueux…
Et effectivement, nous avons vu de belles choses durant ces 4 projections, devant un public un peu clairsemé mais connaisseur…
Dans la sélection européenne, j’ai particulièrement été séduit par " 30 minutes par jour " du Belge Samuel Lampaert où le quotidien drolatique et burlesque d’un couple de vieux s’adonnant à la gym. Enorme coup de cœur pour le joliment symbolique, visuel et musical " Inertial love ", astucieuse fable en pixilation à propos de la vie amoureuse : J’ai toujours adoré les films sans parole donc rien d’étonnant à trouver ces deux films parmi mes coups de cœur du week-end…
" Kod coska " (" En bas dans la rue ") est un documentaire d’une quinzaine de minutes sur le quotidien de chômeurs et de retraités désoeuvrés dans un petit village de Serbie centrale : un condensé d’humour et de fraternité comme on en voit rarement. " Merry Christmas " de l’espagnol Pablo Palazon est une petite fable de Noël à l’humour noir réjouissant où l’improbable rencontre d’un quadra célibataire et d’un homard le soir de Noël…
" Oh my dog ! " écrit et réalisé par Chloé Alliez est un film issu de l’école supérieure belge d’animation de La Cambre, une petite merveille d’animation où un groupe de chiens réalise des prouesses parfaitement absurdes devant un public déchainé : Hilarant ! Réalisé au sein de la même école " Poste à pourvoir " est une mini série de 4 x 40 secondes qui a aussi recueilli un succès mérité : Aliouch Conchin, son auteur-réalisateur a un vrai talent au bout des doigts… Enfin, le film primé par le jury, " Sexo explicito ", est un dialogue savoureux et pour le moins cash entre un couple qui fait le point sur sa vie sexuelle : intéressant même si l’idée d’avoir laissé les clap en début et fin de film me laisse perplexe...
Du côté de la compétition française, " Ce qui me fait prendre le train " de Pierre Mazingarbe m’a bluffé en terme d'histoire et aussi de visuel : pour y aller à la truelle, on dirait un mélange exquis de David Lynch et de Michel Gondry, bref du très haut level ! Sur le coup, on reste un ébahi devant tant d’images étonnantes et aussi un peu déconcerté… Mais hanté par ses images incroyables, je me suis réveillé le lendemain avec une envie irrépressible de revoir ce film : pour info, il passe d’ailleurs dans quelques jours au festival de Pantin.
Récompensé par le " coup de cœur du festival ", " Des roses et des orties " de Pénélope-Rose Lévèque et du photographe Martin Bochatay est un joli road-movie réalisé par un jeune couple avec juste une voiture, une caméra et un fort désir de faire un film… Un film envoûtant et très réussi visuellement, bravo à ce couple charmant ! Volontairement un peu confus mais tout à fait intriguant, j’ai retenu aussi " Le dernier homme " d'Axel Courtière, un film d’anticipation où, comme son titre l’indique, les hommes ont du souci à se faire dans un monde où la gente féminine a pris le pouvoir. " Moi ", délire à la "Bref" sur les ravages de Facebook, en deux minutes même pas, va à l’essentiel et nous fait franchement rire...
Gros coup de cœur pour " Pandémie " de Mathieu Naert, une fable surréaliste sur le chômage qui nous touche avec un acteur principal remarquable, Christophe Kourotchkine. Autre acteur en vue, Denis Menochet et aussi Elodie Navarre dans la jolie comédie romantique urbaine " T'étais où quand Michael Jackson est mort ? " de Jean-Baptiste Pouilloux. Doublement primé pour le jeu de son acteur et par le public, l’excellent et l'imprononçable " Prktrnic " de Julien Patry, nous présente un brillant compositeur des plus prolixe qui nous livre ses secrets en matière de création musicale à tendance charcutière…
Côté sélection des films d’animation, j’ai retenu le trépidant western " Cactus & Sac à Puces ", l'émouvant " Jean-Claude " d'Isabelle Duval, l'histoire d'un petit cochon complexé par ses poils, ses grandes oreilles et ses trois yeux, un scénario donc sur le thème de la différence mais jamais gnangnan. Enfin, avec son superbe " Pasta Ya ! " (ci-dessus), Laurent Pouvaret nous propose un très joli conte sur le thème de chevaliers obligés de combattre un féroce dragon.
C’était donc mes chouchous parmi la quarantaine de films projetés, bref une sélection de qualité : longue vie à La Garenne Tout Court et à l’année prochaine !
Posté par Pierre-François BERTRAND le 26 mai 2014 dans La femme de ménage sait où ça se range | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Hello à tous !
Ca y est, la crise est passée...
Après plusieurs mois d'atermoiements, d'intenses réflexions et de furieuses batailles avec la plate-forme de création de sites internet Wix, j'ai le plaisir de revenir vers vous afin de vous présenter ICI mon nouveau bébé.
Je suis désormais un Script-Jardinier et fier de l'être !...
Le site est pour l'instant plutôt modeste visuellement mais assez dense en terme de contenu : je vous invite à tout laisser tomber pour vous y rendre très vite (!), surtout si vous avez besoin d'un petit coup de main en terme d'écriture et de scénario.
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, j'ai aussi décidé de reprendre ce blog : étant pratiquement son seul lecteur, je dois avouer que je me suis beaucoup manqué... ;)
See you here or there.
P-F
Posté par Pierre-François BERTRAND le 19 mai 2014 dans La femme de ménage sait où ça se range | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Qu’est-ce que je fais depuis pile 6 ans sur ce blog ?!
Je fais le mariole, le malin, le rigolo… J’essaie, avec plus ou moins de succès et de constance, d’amuser quelques surfeurs égarés. En tous les cas, perso, je me suis bien amusé et c’est déjà ça.
Oui mais ce que je vous livre à travers mes posts, est-ce réellement ce qui se passe dans ma tête ?! Voilà, the essential question…
Car c’était quand même, depuis le début, l’objectif et la raison d’être de ce blog. Ai-je été honnête et sincère avec vous ?! Est-ce que la marchandise est conforme à l’emballage ? Ces questions me taraudent depuis de nombreux mois…
Et bien en fait, aujourd’hui, j’ai décidé de dire les choses et donc mea-culpa : non, ça ne correspond pas tout à fait à ma réalité ! Je vous ai menti, j’ai biaisé, j’ai triché, j’ai masqué. Il y a un pan entier de ce qui se passe dans ma tête de scénariste que j’ai entièrement gommé ou presque...
Sorry, sorry, sorry ! Je pouvais pas, je savais pas faire autrement… Je vous ai donc occulté le côté obscur de ce métier, pêle mêle :
- les textes envoyés aux prods sans jamais obtenir de retour ni même savoir s'ils ont été lus,
- les projets "quasi sûrs" brutalement avortés,
- la peur du chômage et mon travail ponctuel d’enquêteur téléphonique pour tenir le coup financièrement,
- certains producteurs qui ne savent pas lire un texte,
- de jolis concepts détruits par une réalisation catastrophique (Jenlaincroyablevillage),
- les paiements qui tardent et qui tardent encore,
- la compétition permanente entre auteurs (parfois plus d’une trentaine sur certaines de production de shortcoms),
- les demandes de réécritures perpétuelles et donc injustifiés,
- les concours de scénarios bidons
- les textes refusés sans argumentation,
- les promesses non tenues,
- les exclusions arbitraires des pools d’auteur,
- les tarifs d’écriture en chute libre,
- les arnaques, les vols de textes et de projets,
- etc.
My God, n’en jetez plus !…
Tout ça, je l'ai à peine évoqué sur ce blog et en relisant cette sombre liste, je comprends bien pourquoi : parce que ça ne sert à rien, c’est juste un truc lourd et pénible à porter mais qui, paraît-il, fait partie intégrante du package de la vie de scénariste professionnel.
Oui mais aujourd'hui, je dis "stop". Trop c'est trop…
Parce que déjà, cette ambiance nauséabonde va à l’encontre de ce dont nous avons le plus besoin, nous scénaristes, pour nous épanouir et créer les plus belles histoires. C'est à dire de respect, de confort moral et financier, d'encouragements. Donc je pose la question : pourquoi la profession qui est censée nous accueillir, nous protéger, nous faire progresser nous traite si mal ?! Sans parler de la rumeur qui perdure depuis des années comme quoi il manquerait d’auteurs de talent en France. Mensonge éhonté ! J’en connais au moins trente et je ne connais pas grand monde…
En fait, en nous maltraitant ainsi, la profession scie la branche sur laquelle elle repose puisque tout le monde est d'accord pour dire qu'un bon scénario est la clé de voûte du succès de toute entreprise de fiction cinématographique ou audiovisuelle !
Tant de bêtise et d'absurdité n’est pas, n’est plus supportable, il y a forcément autre chose à faire, un truc à tenter…
J’ai une petite idée, je vous redonne de mes news dans quelques mois, quand le bidule est au point…
CE BLOG EST EN MODE PAUSE. SEE YOU SOON, I HOPE…
Posté par Pierre-François BERTRAND le 15 octobre 2013 dans La femme de ménage sait où ça se range | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
ATTENTION BIG BIG SPOILER : Ami lecteur qui n’a pas vu ce film cette bouse et qui compte la voir, résiste à la tentation de poser ton regard sur ces lignes sublimes… ;)
Mon week-end s’est mal terminé et c’est la faute de Disney/Pixar… (Il y a d’ailleurs longtemps que je soupçonne les héritiers du merveilleux Walt de soudoyer la critique pour obtenir un peu partout de bons papiers à propos de productions souvent bof bof…)
Le dimanche en fin d’après midi est tout ce qu'il y a de plus sacré ! C’est le moment où, très régulièrement, nous nous installons dans le canapé pour déguster un film familial. Et c’est avec un a priori favorable que nous nous sommes blottis devant cette Rebelle : une affiche et une jeune héroïne séduisantes, une frimousse rousse et espiègle à souhait, le tir à l’arc, bref tout cela me semblait fort prometteur… Malheureusement, ce fût tout à fait ça : ce film reste au stade des promesses, ayant fait le choix étrange de s’écarter complètement des fondamentaux de la dramaturgie. Attention, je ne suis pas un ayatollah de la dramaturgie classique, et j’aime au contraire les films qui bousculent ces lois et qui s’aventurent vers des contrées narratives inexplorées. Maintenant, nous étions là, clairement, devant un « entertainment movie » : le public est d’abord en attente d’un scénario qui va « remplir le contrat »…
Pourtant le premier acte posé est tout à fait satisfaisant : nous découvrons une drôle de famille de seigneurs des Highlands d’Ecosse et surtout une jeune fille, l’impétueuse et sympathique Merida, qui refuse le projet de ses parents, essentiellement celui de sa mère : l'obliger à choisir parmi 3 princes de la région puis l'épouser ! Mais Merida ne veut surtout pas devenir une princesse, déjà parce que tout le chichi et les obligations autour de cette fonction pourtant enviée l’ennuient au plus haut point… Elle, ce qu’elle aime, c’est faire du cheval à donf, grimper au sommet des montagnes et tirer à l’arc ! Bref, elle se positionne clairement comme étant rebelle au projet de ses parents et au regard de ce qu’elle est, elle a bien raison ! Après une présentation rigolote et délirante des différents clans des prétendants et une opposition entre les trois princes remportée magistralement par… la jeune fille (!), celle-ci, après une n-ième dispute avec sa mère, grimpe sur son cheval et s’enfuit du château : fin du premier acte (27ème minute). Situation, intrigue et personnages parfaitement posés : tout va bien, y a plus qu’à…
Et là, l’histoire sort complètement de son chemin, oublie son sujet et son personnage : la cata complète…
Car voilà que notre héroïne suit des feux follets « qui nous guide vers notre destin » (ou plutôt vers un scénario pourri !) et rencontre alors une sorcière bizarre, sculptrice sur bois, qui va lui donner un gâteau enchanté pour transformer sa mère, afin que celle-ci ne l’embête plus avec son stupide projet de mariage…
Ayant goûté le gâteau maléfique, la mère de Merida se transforme en… ours !… Heu… Oui, cher lecteur, je dis bien… en ours… « Mais pourquoi en ours ?! » vous demandez-vous. Je me suis posé la même question car même si « la critique est aisée, bla bla bla… », reste qu’une idée aussi sotte et qui a moins de rapport avec l’histoire, difficile de trouver… Je soupçonne le pur plan marketing du style : une étude a dû spécifier que les 4/8 ans adoraient par dessus tout les ours et il fallait donc coûte que coûte en faire le personnage principal et tant pis si l’on massacre le scénar au passage puisque le Dieu marketing a parlé…
Tout le reste n’a strictement aucun intérêt… (Soit plus d’une heure de film !) : en gros, le père de Merida qui déteste les plantigrades à fourrure va à tout prix essayer de tuer cet ours et la rouquine aura fort à faire pour prouver au gros barbare qu’il s’agit en réalité de son épouse… (Bien sûr, comme d’hab, à la fin, on croit que la mère est morte, mais en fait non ! Camarade scénariste spécialisé dans le film familial, retiens bien la leçon : la maman qu’on croit morte à la fin reste un truc "épatant et imparable" pour émouvoir les petits !…)
Comme un malheur n’arrive jamais seul, finalement les 3 prétendants annoncent qu’ils n’ont, réflexion faite, jamais eu envie d’épouser Merida. Donc toute l’intrigue posée dans le premier acte et qui n’avait pas été développée par la suite, se résout du coup bêtement d’elle même… Tout ça pour ça !
Bref, non seulement aucun développement de l’intrigue mais du coup, le thème, pourtant captivant, de la rébellion n’est pas traité. La morale de l’histoire est d’ailleurs atroce : « En gros, t’as voulu te rebeller mais du coup, t’as transformé ta mère en ours et tu l’as presque tuée, donc t’as failli faire la connerie de ta vie ! Conclusion : ben la prochaine fois, fillette, fais plutôt ce qu’on te dit et épouse un crétin… » Et dire que j’ai montré ce film à Klara et Maya ! Parfois, je me filerais des baffes…
Reste une séquence emblématique de ce naufrage, celle où la mère de Merida, devenue ourse depuis peu, est encore assez malhabile dans la peau de l’animal : alors qu’elle essaie d’attraper des saumons remontant la rivière, les poissons glissent entre ses grosses pattes, telles des savonnettes… Et bien idem pour les auteurs de ce script : l’histoire leur échappe, ils ne parviennent pas à s’en saisir correctement et il en sera bien sûr de même pour nous, pauvres spectateurs égarés aux yeux hagards…
Bon, vivement dimanche prochain qu’on tape dans une valeur sûre, style « Le livre de la jungle », « Ratatouille » ou encore «Princes et Princesses»…
Posté par Pierre-François BERTRAND le 30 septembre 2013 dans Ceci est tout sauf une critique de film... | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)