Pour moi, c’était tout simplement le film de l’été...
Déjà, une affiche alléchante ! Et un pitch magistral : pour réaliser le rêve de sa femme et plutôt que d’aller dans une maison de retraite, un vieil homme décide de s’envoler avec sa maison, soulevée par un million de ballons…
Le classement des critiques était absolument exceptionnel - oui, je sais, généralement l’avis des critiques m'importe peu - de plus, j’avais trouvé la bande-annonce délicieuse : le souci, c’est que je l’avais interrompue au milieu, de peur d'en découvrir trop : fatale erreur !
Vous ajouterez à ça l’ouverture du Festival de Cannes avec un accueil dithyrambique ! N’en jetez plus !
Alors j’ai pris mon temps et je ne l’ai vu qu’hier. Il y a des films comme ça qu’on a tellement envie de voir qu’on prend presque un malin plaisir, teinté de masochisme, à voir le plus tard possible : La déception, s’il y a, n’en est bien sûr que plus grande !…
Alors oui, l’animation et surtout celle des personnages en gros plan est stupéfiante ! Oui, le vieil homme est délicieusement bougon et le petit garçon bien sûr mignon tout plein ! Oui, la musique est émouvante et ferait sans doute pleurer Hannibal Lecter lui-même ! Oui, certaines images sont magnifiques, et notamment les plans larges avec la maison surmontée de sa grappe de ballons ! Oui, la magie Pixar, bla bla la… Oui, tout ce que vous voulez ! Mais le souci, c’est qu’au bout de 20 minutes à peine, précisément dès que nos deux héros et leur maison volante arrivent à destination, soit aux « Chutes du Paradis », et bien l’histoire est terminée…
Et là, les scénaristes sont bien embêtés :
- Zut, on a une super idée, un très bon début mais bon, ça fait juste un court-métrage !
- Pas grave, on va bricoler ! Tiens, on va rajouter des animaux : les enfants, ils adorent ça, les animaux !…
Et les voilà qui nous inventent une totale improbable histoire d’oiseau géant insupportable, pourchassé par un méchant aventurier et sa meute de chiens énervants qui parlent !… Mais n’importe quoi ! Aucun rapport avec la choucroute comme on disait en cours de récré ! Bref, à partir de là, j’ai passé mon temps à guetter les trop rares moment où l’on aperçoit la maison suspendue par ses ballons multicolores, trouvaille visuelle exceptionnelle. Le titre est d’ailleurs trompeur puisque les deux tiers du film se passe sur la terre ferme ! « Là-Haut » : ce film s’y trouve juste en matière de Box-Office…
Le plus extraordinaire, c’est qu’il semble que les auteurs aient consacré trois ans et demi à l’écriture du script : Hé ! Monsieur Pixar ! Pour « Là-Haut 2 », n’hésitez pas à contacter votre serviteur : Je vous promets le septième ciel…
P.S. : Mon vif intérêt pour ce film vient aussi probablement du fait que je suis un inconditionnel des ballons de baudruche et que j’ai tendance à en mettre un peu partout dans les « évènements » que j’organise : fêtes pour enfants, mariage, enterrement (!).
Déjà, une affiche alléchante ! Et un pitch magistral : pour réaliser le rêve de sa femme et plutôt que d’aller dans une maison de retraite, un vieil homme décide de s’envoler avec sa maison, soulevée par un million de ballons…
Le classement des critiques était absolument exceptionnel - oui, je sais, généralement l’avis des critiques m'importe peu - de plus, j’avais trouvé la bande-annonce délicieuse : le souci, c’est que je l’avais interrompue au milieu, de peur d'en découvrir trop : fatale erreur !
Vous ajouterez à ça l’ouverture du Festival de Cannes avec un accueil dithyrambique ! N’en jetez plus !
Alors j’ai pris mon temps et je ne l’ai vu qu’hier. Il y a des films comme ça qu’on a tellement envie de voir qu’on prend presque un malin plaisir, teinté de masochisme, à voir le plus tard possible : La déception, s’il y a, n’en est bien sûr que plus grande !…
Alors oui, l’animation et surtout celle des personnages en gros plan est stupéfiante ! Oui, le vieil homme est délicieusement bougon et le petit garçon bien sûr mignon tout plein ! Oui, la musique est émouvante et ferait sans doute pleurer Hannibal Lecter lui-même ! Oui, certaines images sont magnifiques, et notamment les plans larges avec la maison surmontée de sa grappe de ballons ! Oui, la magie Pixar, bla bla la… Oui, tout ce que vous voulez ! Mais le souci, c’est qu’au bout de 20 minutes à peine, précisément dès que nos deux héros et leur maison volante arrivent à destination, soit aux « Chutes du Paradis », et bien l’histoire est terminée…
Et là, les scénaristes sont bien embêtés :
- Zut, on a une super idée, un très bon début mais bon, ça fait juste un court-métrage !
- Pas grave, on va bricoler ! Tiens, on va rajouter des animaux : les enfants, ils adorent ça, les animaux !…
Et les voilà qui nous inventent une totale improbable histoire d’oiseau géant insupportable, pourchassé par un méchant aventurier et sa meute de chiens énervants qui parlent !… Mais n’importe quoi ! Aucun rapport avec la choucroute comme on disait en cours de récré ! Bref, à partir de là, j’ai passé mon temps à guetter les trop rares moment où l’on aperçoit la maison suspendue par ses ballons multicolores, trouvaille visuelle exceptionnelle. Le titre est d’ailleurs trompeur puisque les deux tiers du film se passe sur la terre ferme ! « Là-Haut » : ce film s’y trouve juste en matière de Box-Office…
Le plus extraordinaire, c’est qu’il semble que les auteurs aient consacré trois ans et demi à l’écriture du script : Hé ! Monsieur Pixar ! Pour « Là-Haut 2 », n’hésitez pas à contacter votre serviteur : Je vous promets le septième ciel…
P.S. : Mon vif intérêt pour ce film vient aussi probablement du fait que je suis un inconditionnel des ballons de baudruche et que j’ai tendance à en mettre un peu partout dans les « évènements » que j’organise : fêtes pour enfants, mariage, enterrement (!).
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